carhaixdakar.: NDDL / Nantes c'est qui qu'a commencé ? 44 la Préfecture du désordre

ici bientôt d'autres témoignages .....

Destructions

----Cabanes et maisons à Notre Dame Des Landes par Vinci

----Cabanes et Bureaux de Vinci à Nantes

par:

$$$$$$$$$ des pelleteuses Vinci a NDDL

%%%%% les pelleteuses Vinci dans toute la France

en bon père de famille avant de punir il demande : c'est qui qu'a commencé

voir les photos sur la page ouverte hier dimanche 23 Février 2014

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Communiqué de presse du 27 février 2014 de l'association de défense de l'environnement de Trébrivan-22 : ''Sous le vent, les pieds sur terre''

Nous y étions et nous avons vu...

Samedi matin 22 février à Carhaix, sous le regard complice de Glenmor, plus d'une centaine de personnes du Centre Ouest Bretagne embarquait dans les deux cars affrétés par l'association ''Sous le vent, les pieds sur terre'' pour aller soutenir pacifiquement les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Arrivés à Nantes nous étions des milliers à venir de toute la France pour dire : ''Non au saccage du bocage'', ''Non au bétonnage des zones humides'', ''Non à ce projet d'un autre siècle, coûteux et parfaitement inutile''. En famille, entre amis, les citoyens de tous âges défilaient joyeusement aux sons des fanfares et cornemuses ; Georges Cadoudal, notre célèbre résistant des Monts d'Arrée était du voyage et ''Los Trognos Coulos'' de Rostrenen aussi. On photographiait les banderoles et slogans plein d'humour, les masques géants représentant les animaux menacés par le bétonnage de la ZAD ; on saluait chaleureusement les paysans de la Confédération Paysanne et leurs 520 tracteurs venus défendre les terres agricoles dont la noble vocation est de nourrir tout le monde... y compris les nantais.

Mais par contraste, quel étonnement de découvrir un déploiement de forces de l'ordre inhabituel : des centaines de CRS et de gendarmes mobiles avec leurs véhicules par dizaines, des engins anti-émeute équipés de lances à eau quadrillant la ville et surtout, en permanence, un hélicoptère en position stationnaire au-dessus du cortège. Ce dispositif disproportionné créait une atmosphère d' ''état de siège'' assez angoissante. Cependant, les manifestants avançaient tranquillement jusqu'à l'esplanade de fin de parcours pour écouter les prises de paroles des organisateurs.

C'est alors que, vers 15.00 heures, les premiers affrontements ont commencé entre les forces de l'ordre et quelques ''casseurs'' venus en découdre en marge de la manifestation. Les grenades assourdissantes retentirent comme un signal donné à toutes les télévisions pour venir capter les images sensationnelles dont elles sont friandes. Le soir même, diffusées en boucle, ces images de guérilla urbaine ont participé à la grande désinformation pour corroborer les discours ministériels : tout semblait avoir été remarquablement orchestré pour déconsidérer ce magnifique mouvement de résistance populaire.

Les ''gardiens de la paix'' qui avaient, manu militari, les moyens de stopper les quelques ''casseurs'' qui s'acharnaient sur le mobilier urbain ont tout simplement laisser faire... Avant la dispersion de la manifestation qui était autorisée, ils ont préféré charger une foule pacifique blessant ainsi de nombreux innocents dont un jeune charpentier qui a perdu un œil, provoqué par un tir de flash-ball !

Ce que nous avons vu à Nantes et ce que nous avons entendu des communiqués officiels nous indignent !

Ce que nous retiendrons c'est, qu'à ce jour, la mobilisation nationale s'amplifie et que 56 % des français sont opposés à ce projet imbécile (Sondage IFOP du 12-14 février 2014).

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